Le Saule blanc, aspirine naturelle depuis l’Antiquité
Pour qui veut illustrer l’intérêt thérapeutique des plantes, l’exemple du
Saule blanc est emblématique. En effet, c’est à la suite de travaux
scientifiques sur les propriétés de cet arbre qu’a été découverte l’aspirine.
Après avoir été abandonné au profit de l’aspirine, le Saule blanc a récemment connu un regain d’intérêt dans le traitement des douleurs articulaires dues à l’arthrose et des douleurs lombaires (mal de dos).
Histoire du Saule blanc
Depuis près de 4 millénaires, le saule a permis de soulager les douleurs articulaires et faire baisser la fièvre. Puis il devint l’origine du célèbre remède : l’aspirine.
Les toutes premières traces de son utilisation viennent d’un papyrus égyptien, puis de la Grèce antique et d’Hippocrate. On prenait alors l’aspirine en décoction pour lutter contre les douleurs de l’enfantement.
Dioscoride, médecin grec du 1er siècle après J.C., utilisait lui aussi l’écorce de saule pour les douleurs auriculaires. Pour cela, à l’écorce de saule ou au suc de l’écorce de saule, il ajoutait de l’écorce de grenade en poudre et du miel rosat.
Au Moyen-Âge, l’écorce de saule continuera de traiter douleurs et inflammations. Beaucoup l’utilisent très simplement : « Le saule était très répandu. Et les personnes utilisaient en particulier les petits trous qu’il pouvait y avoir dans l’écorce pour mettre leurs doigts et récupérer le suc qu’ils consommaient ensuite« .
L’écorce salvatrice retombe dans l’oubli durant quelques siècles, avant de réapparaître pour soigner les fièvres en 1753 grâce à un révérend anglais, Edward Stone : « Il pense que si le saule pousse les pieds dans l’eau, il doit pouvoir servir au traitement des maladies causées par l’humidité et le froid, et donc les fièvres« .
Il faut attendre le XIXeme siècle pour découvrir le principe actif du saule blanc : en 1825 un pharmacien italien, Francesco Fontana réussit à isoler celui-ci est l’appelle la salicine. En 1829 Pierre-Joseph Leroux, pharmacien français, améliore le processus. Il réalisa une décoction d’écorce de saule blanc réduite en poudre, puis en filtrant et concentrant celle-ci il obtint des cristaux blancs, solubles dans l’eau qu’il appela alors salicyline (du latin salix).
Légende
Il était, avec le bouleau, l’aulne, le chêne, le houx, le noisetier et le pommier, l’un des 7 arbres sacrés des Druides qui, en plus des vertus spécifiques des différentes parties des arbres, utilisaient déjà leur pouvoir pour guérir.
Botanique
Salix alba est une variété de saule à la cime arrondie et étalée. Son feuillage est lancéolé et de couleur gris‑argenté. La floraison se déroule en début de printemps, au même moment que la foliation. Elle se présente sous la forme de chatons (mâles et femelles) vert jaunâtre.
Le Saule blanc, « Salix alba« , est originaire d’Europe mais pousse également en Asie et en Amérique du Nord. Friand des sols humides, en particulier des bords de cours d’eau, le saule blanc est un arbre qui peut atteindre 25 mètres de hauteur. Il appartient au genre des Salix dont le représentant le plus célèbre est le saule pleureur.
Les feuilles, alternes, caduques, de 5 à 12 cm de long, sont entières, lancéolées, étroites, très finement dentées, effilées. La teinte argentée présente sur les deux faces de la feuille est due à de fines soies courtes, surtout présentes sur la face inférieure.
C’est son écorce, prélevée de préférence sur les jeunes branches (de 2 ou 3 ans), riche en dérivés salicylés qui est utilisée pour ses propriétés médicinales.
Habitat
Le saule blanc est originaire d’Europe mais pousse également en Asie et en Amérique du Nord. Friand des sols humides, en particulier des bords de cours d’eau, le saule blanc est un arbre qui peut atteindre 25 mètres de hauteur. Il appartient au genre des Salix dont le représentant le plus célèbre est le saule pleureur.
Le saule blanc n’est pas difficile sur ses conditions de culture. En effet, il tolère tous les types de sols, s’adapte à tous les pH et apprécie le soleil. Le seul critère important à respecter est l’humidité du sol : ce dernier doit toujours être plus ou moins mouillé.
À l’instar de nombreux végétaux, le saule blanc doit être planté en début d’automne de préférence ; lorsque le temps redevient humide. Malgré tout, une plantation printanière est possible, mais peu conseillée pour des raisons d’économies en eau (et donc d’écologie).
Constituants
L’écorce de saule blanc contient entre 1 et 11% de dérivés salicylés (dont essentiellement de la saliciline). Elle est également très bien pourvue en flavonoïdes (quercétol, lutéoline, isoquercitroside, glycosyl naringétol, isosalipurposide) aux propriétés anti-inflammatoires reconnues, en tanins catéchiques (jusqu’à 20%) et en autres composés phénoliques (vimaline, syringoside, picéoside …).
Ses feuilles quant à elles, sont de très bonnes sources de vitamine C.
L’écorce de saule blanc contient des tanins, des flavonoïdes (qui pourraient avoir des propriétés anti-inflammatoires) et des composés salicylés (en particulier la salicine). Dans l’organisme, la salicine est transformée en acide salicylique, substance anti-inflammatoire et antalgique (contre la douleur). Isolé chimiquement au début du XIXe siècle, l’acide salicylique a commencé à être synthétisé en 1860. Un dérivé plus actif, l’acide acétylsalicylique, a ensuite été identifié à partir de la spirée (une plante également appelée « reine-des-prés ») et a, de ce fait, pris le nom d’aspirine. Une légende était née !
Propriétés et vertus
L’acide salicylique est la principale propriété de l’écorce de saule. Raison pour laquelle, elle est considérée comme l’aspirine végétale.
Les bienfaits du saule blanc sont globalement les mêmes que ceux de l’aspirine, avec une action moins rapide mais plus durable dans le temps. Le saule blanc est donc à la fois un antalgique et un anti-inflammatoire, ce qui le rend très utile en traitement de nombreux maux. La Commission E du ministère de la santé allemand et l’ESCOP reconnaissent l’efficacité de l’écorce de saule pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs rhumatismales ainsi que le mal de tête.
Douleurs lombaires
C’était la principale utilisation du saule selon Dioscoride au 1er siècle, qui s’avère aujourd’hui une de ses principales indications, confirmant ses talents de médecin précurseur.
Plusieurs études menées sur des sujets souffrant de douleurs lombaires, traités à l’Assalix® (extrait de saule dosé à 240 mg de saliciline) confirment l’efficacité de l’extrait de saule pour soulager les douleurs lombaires. Ici1, les résultats obtenus sont supérieurs à un traitement placebo (39% des personnes traitées n’ont plus ressenti de douleurs après le traitement), là2 les effets de l’Assalix® s’avèrent aussi efficaces que ceux d’un traitement anti-inflammatoire classique, pour un coût moindre.
Arthrose
Plusieurs études datant de 1996, 2001 et 2008 ont étudié l’efficacité d’un traitement à l’extrait de saule pour soulager les douleurs arthrosiques. Ils concluent tous les trois que l’écorce de saule s’avère efficace pour soulager les douleurs d’arthrose (gonarthrose et coxarthrose) avec très peu d’effets secondaires.
Maux de tête, migraines, états fébriles, règles douloureuses, tendinites …
Soit toutes les indications usuelles de l’aspirine. L’usage du saule blanc est d’ailleurs reconnu par l’agence Européenne du médicament, et enregistré dans la liste des plantes médicinales de la Pharmacopée française.
Précautions
En fonction des parties consommées, la dose recommandée varie. Pour cette raison, votre médecin pourra vous aiguiller sur la posologie la plus adaptée à vos besoins.
Le saule blanc est contre-indiqué pour les femmes enceintes et allaitantes devraient s’abstenir de consommer de la reine des prés, ainsi que les enfants de moins de 18 ans.
Les effets secondaires du saule blanc sont en pratique assez négligeables. Rarement, des troubles digestifs légers peuvent être ressentis, de type nausées ou diarrhées.
Le saule est également contre-indiqué chez les personnes sous traitement anticoagulant ou présentant des problèmes d’estomac (gastrites, ulcères, reflux …), et déconseillé chez les personnes qui souffrent d’asthme, de goutte ou de maladie rénale. Les contre-indications de l’écorce de saule blanc correspondent essentiellement à celles de l’aspirine.
Utilisations du Saule blanc
- En cas d’arthrose : faire préparer chez l’herboriste un mélange à proportions égales d’écorces de saule blanc, frêne, bouleau, de galbules de cyprès et de prêle.
Plonger 3c. à soupe du mélange dans 1l d’eau froide.
Chauffer et laisser frémir 10min. Éteindre, couvrir 10min, puis filtrer.
Boire 3 grandes tasses par jour pendant 3 semaines. 3 ou 4 cures par an. - En cas de maux de tête, migraine : faire préparer chez l’herboriste un mélange à proportions égales d’écorce de saule blanc et d’écorce de marronnier.
Plonger 3 c. à soupe du mélange dans 1l d’eau froide.
Chauffer et laisser frémir 10min. Éteindre, couvrir 10min, puis filtrer.
Boire 3 grandes tasses par jour pendant 3 jours. - En cas de rhume, début de sinusite, grippe :
Plonger 3 c. à soupe (20 g) d’écorce de saule blanc dans 1l d’eau froide.
Chauffer et laisser frémir 10min. Éteindre, couvrir 10min, puis filtrer.
Boire 1 grande tasse le matin et en fin d’après-midi pendant 3 ou 4 jours. – En extrait fluide
- En cas d’arthrite : 1ml d’extrait fluide d’écorce de saule blanc dans un verre d’eau 3 fois par jour pendant 15 jours.- En extrait sec standardisé
- En cas d’arthrose: 1 gélule de saule blanc contenant 60mg de salicyline 4fois par jour pendant 15jours. Renouveler la cure tous les 3 mois si elle est bien supportée. En cas de maux de tête, migraine: 1 gélule de saule blanc contenant 60mg de salicyline jusqu’à 4 fois par jour pendant 3 jours.
Le Saule blanc, 38e fleur de Bach
Edward Bach a identifié 38 fleurs capables de rééquilibrer les émotions dans le but de guérir ses patients.
La fleur de saule blanc est également connu pour être l’une des 38 fleurs originales du Dr Bach, sous son nom anglais Willow. Elle est conseillée en premier lieu aux personnes qui s’abandonnent au découragement voire au désespoir devant les difficultés de la vie.
Souvent caractérisées par une attitude de victime, elles perdent peu à peu l’intérêt pour ce qui les entoure : travail, loisirs, appétit… Et leur désespoir grandit avec l’isolement dans lequel elles s’enferment.
L’élixir floral de Saule n°38 (Willow) va aider à faire face à ses responsabilités pour reprendre pleinement sa vie en main, tout en retrouvant optimisme, dynamisme et joie de vivre.
Saule n°38 – Responsabilité
DECOURAGEMENT, DESESPOIR
Etat émotionnel présent
• Sentiment d’injustice personnelle, lésé(e) par le destin
• Echecs imputés à tout sauf à soi-même
• Amertume qui rend rancunier
Evolution positive grâce aux qualités de la fleur
• Confiance et prise en main de sa destinée
• Accepter ses responsabilités et cesser de rejeter la faute
• Pensées positives et bonne humeur
Principales sources :
• Herbiolys : www.herbiolys.fr
• Jardiner Malin : www.jardiner-malin.fr
• Nutrimea : www.nutrimea.comfr
• Passeport Santé : www.passeportsante.net
• Vidal : www.vidal.fr
• Wikipédia : www.fr.wikipedia.org
* Bien entendu, ces informations ne doivent jamais être utilisées comme substitut à un quelconque avis ou traitement médical à venir ou en cours, mais peuvent être un complément de traitement.
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