Acore odorant
L’Acore odorant est une plante aquatique qui a une vague ressemblance avec le roseau. Son nom Calamus vient du grec Kalamos qui signifie « roseau ». On la rencontre surtout au bord des rivières et dans les étangs. Son odeur très agréable n’est pas sans rappeler la mandarine mais elle n’en n’a pourtant pas le goût.
Botanique
Culture
Propriétés et vertus
Conseils et cas vécus de Maria Treben
Utilisation et indications thérapeutiques
Histoire de l’Acore odorant
Depuis la nuit des temps, l’Acore odorant est connu et utilisé en tant que plante médicinale. Les Égyptiens de l’époque des pharaons l’employaient à fin thérapeutique et également comme un puissant aphrodisiaque.
L’Acore odorant à la réputation d’éloigner les punaises et ainsi protéger les fourrures. Pour certains, il est considéré comme un hallucinogène.
L’Acore odorant, plante originaire d’Asie, est arrivé en Europe orientale au XIIIe siècle. Ce sont les Tartares qui l’on apporté car ils s’en servaient pour assainir leur eau.
L’acore odorant sous le nom de changpu 菖蒲, fait partie de la matière médicale traditionnelle de Chine. On considère actuellement que le terme peut désigner shuichangpu 水菖蒲 Acorus calamus L. et shichangpu 石菖蒲 Acorus tatarinowii Schott.
Le changpu est cité dans la première pharmacopée chinoise Shennong Bencao Jing (aux environs du début de notre ère). La notice indique : âcre, chaud. Traite les troubles liés au « vent froid humide », la toux, qui s’oppose au Qi ascendant. Il ouvre la porte du cœur. Nourrit les cinq organes, libère les neuf orifices, éclaircit les yeux et les oreilles, [aide] les articulations de la voix. Pris longtemps, allège le corps, améliore la mémoire, prévient la confusion et prolonge la vie. Autre nom : Changyang.
En Amérique du nord, l’Acorus calamus est utilisé par les Cheyennes pour purifier le corps. Ils consomment également les racines comme plante nootropique, afin de développer leurs capacités cognitives.
Dans la médecine ayurvédique, l’Acorus calamus est utilisé pour traiter les insomnies, le stress, les problèmes de mémoire, les troubles nerveux et cérébraux. L’Acore odorant est aussi utilisé au Tibet pour la méditation.
De nos jours, l’huile essentielle d’Acore odorant est préconisée pour détendre et soulager les tensions et spasmes digestifs, rénaux.
Botanique
L’acore odorant, Acorus calamus, également appelé « Acore Vrai », « Canne Aromatique », « Jonc odorant ou Japonais », « Lis des Marais » et « Roseau Aromatique », appartient à la famille des « acoracées« . Il est une plante aquatique semi-immergée, assez proche des arums terrestres. Cette plante vivace amphibie est rustique avec un feuillage décoratif persistant.
Le nom d’Acorus vient du grec « Akoros » qui signifie « plante à racine aromatique » et Calamus vient du grec « Kalamos » qui signifie « Roseau ».
Sa saveur est plutôt amère et poivrée. C’est une plante vivace qui mesure généralement entre 0,50 à 1,50 m. Elle ne possède pas de tige et ses feuilles, longues et étroites partent du pied de la plante ; elles sont rougeâtres à la base.
Il ne donne pas de fruits, mais porte des épis garnis de petites fleurs. Les fleurs sont très petites, d’une couleur tirant sur le vert, en épi latéral et implantées en bas d’un spathe (bractée en forme de cornet) érigé en forme de feuille allongée. Elles sont composées de 6 étamines, 1 stigmate, 6 divisions. Le rhizome traçant, de couleur verte, tire sur le brun. La floraison a lieu de Mai à Août.
On peut la trouver dans les marais, les étangs, les bords de rivières jusqu’à une attitude de 1000 mètres environ.
L’Acore odorant est assez rare et doit être protégé car en Europe ses graines n’arrivent pas à maturité et elle ne parvient à se reproduire que par la ramification de son rhizome.
L’Acore odorant est très utile pour parfumer agréablement la bière et même certaines eaux-de-vie. Elle se révèle utile pour conserver les fourrures en bon état et a la faculté d’éloigner les punaises.
L’huile essentielle extraite de l’Acore odorant est appréciée en parfumerie. La plante entre également dans les préparations culinaires. On peut se servir de l’acore odorant pour la fabrication de certaines liqueurs. Toutefois, il a un goût amer.
Habitat
L’Acore odorant privilégie les fonds argileux des lacs, rivières et étangs peu profonds, zones marécageuses.
Il est possible d’en faire la culture en choisissant des terres constamment humides, consistantes et chaudes. On le propage par éclats des pieds en les plantant à 10 cm les uns des autres, sans trop les enfouir dans la terre.
Période de floraison :
Longs épis floraux du mois de mai à mois d’août. La floraison est insignifiante.
Culture
Terre privilégiée
L’Acore odorant a besoin d’une terre riche en matières organiques et en minéraux. Du gravier peut être également mis dans le mélange mais en faible quantité, cela servira principalement pour le drainage.
Humidité
L’Acore odorant pousse dans un environnement relativement humide, voir marécageux.
Pour les arrosages, rien de plus simple, laisser toujours un peu d’eau au fond de la coupelle que vous renouvellerez régulièrement.
Pour une culture extérieure, cultivez l’Acore odorant dans un endroit très humide, dans un coin du bassin par exemple.
Lumière
L’Acore odorant s’acclimate à toutes sortes de lumière, elle préfère les situations ensoleillées mais aussi mi-ombre.
Température
L’Acore odorant pousse très bien lorsque la température varie de 15 à 25°c.
Coupez les feuilles jaunes en début d’hiver.
Semis
Semer vos semences d’acore odorant dans une caissette à base de terreau horticole et de sable humide.
Recouvrez-les sur quelques puis stratifiez-les durant 4 semaines au réfrigérateur ou directement dehors pendant la période hivernale.
Une fois la stratification effectuée, laissez vos semences d’acore odorant sous serre ou dans un endroit à une température de 20°c.
Les semences d’Acore odorant germent généralement entre 2 et 3 semaines.
Récolte
On ramasse les rhizomes de l’Acore odorant au printemps, avant l’apparition des feuilles. Cette plante est protégée en de nombreux endroits. On peut aussi la cultiver au jardin en sol humide.
Seuls les rhizomes sont utilisés.
Plantation et Entretien :
La plantation des rhizomes s’effectue au printemps.
La division des touffes et des rhizomes se fait au printemps, les rhizomes doivent être replantés de suite, ils ne supportent pas d’être au sec.
Une division des touffes est recommandée tous les quatre ans pour rajeunir la plante.
Enlever les feuilles qui fanent au fur et à mesure de leur apparition.
Il ne nécessite pas d’entretien particulier.
Constituants de l’Acore odorant
Il est composé essentiellement de :
- Essence aromatique amère (asarone, légèrement toxique)
- Tanins
- Principes amers
- Mucilage
- Amidon
- Choline
- Glucoside
- Résine
Propriétés et vertus
Apéritive, sédative, stomachique, carminative, hémostatique, sudorifique, et emménagogue.
Dans les anciennes tribus des Amérindiens, les vieillards utilisaient déjà l’Acore odorant en le mâchant pour se donner de la force et pour préserver leur santé. Actuellement cette plante médicinale est recherchée pour son action sur le système digestif. Il soulage les troubles de l’appareil digestif, atténue les douleurs et brûlures d’estomac. L’extrait agit également sur l’acidité de celui-ci, en stimulant la sécrétion gastrique. Il favorise aussi la sécrétion de la salive.
On l’utilise sous forme de tisane que l’on peut prendre trois fois par jour. L’acore odorant est un excellent diurétique et sudorifique. En cas de fièvre cette dernière propriété donne à la plante un pouvoir de guérison rapide. Celle-ci peut également dégager les bronches et soigner la pneumonie. Pour les problèmes rénaux, il peut agir efficacement.
Par voie externe, l’extrait des rhizomes de l’acore vrai s’avère être un bon cicatrisant quand il est appliqué sur les plaies et les blessures. Pour la médecine populaire, la plante agirait sur l’hypertension artérielle et apaiserait les spasmes ainsi que les vertiges. Sur les urticaires, elle a un effet calmant. La prise de la tisane arrête les nausées et atténue les ballonnements.
L’Acore odorant fait partie des plantes médicinales qui donnent de bons résultats chez les malades souffrant de l’estomac, dans les cas d’atonie digestive et contre les brûlures d’estomac et la dyspepsie.
Il favorise l’expulsion des gaz intestinaux et se montre efficace contre les vomissements et les coliques.
On l’a recommandé contre l’enrouement et les affections des cordes vocales.
C’est aussi un bon diurétique qui diminue le taux d’acide urique dans le sang et fait éliminer celui-ci par voie urinaire.
Il est utilisé donc dans les cas de goutte.
Usages
Stomachique, carminatif, tonique amer, troubles gastriques, apéritive, stimulants, atonie digestive, les brûlures d’estomac, la dyspepsie, expulsion des gaz intestinaux, les vomissements, les coliques, enrouement, les affections des cordes vocales, goutte.
L’Acore odorant était également préconisé pour les animaux, que ce soit pour les chevaux, le bétail, les moutons, les cochons ainsi que pour les chiens, en tant que tonique et excitant principalement pour les aider à retrouver force et énergie dans leurs convalescences.
Esprit : l’utilisation principale du rhizome de l’Acore odorant est d’ouvrir l’esprit, améliorer la concentration, la clarté et le langage. Il est souvent employé en tant qu’une partie de formule pour soigner la dépression quand il y a des toxines mentales. Cette racine âcre est également utilisée lors de problèmes de développement des enfants et lors de difficulté d’élocution suite à un trauma.
En ayurveda, il est considéré encourager le mouvement de Udana et Prana Vayu. En nourrissant Sadhaka Pitta il renforce spécifiquement la capacité de l’esprit à recevoir des informations et à rappeler des souvenirs.
Il récure les toxines mentales et la stagnation des canaux subtils de l’esprit.
Gustatif
- Aromatique
- Amer
- Légèrement épicé
Énergétique
- Aide à parler de soi-même avec plus de sagesse
- Rend les vérités plus visibles
- Aide à mieux écouter
- Participe à guérir les conditionnements familiaux
- Réveille la mémoire des « problèmes » enfouis
- Lors d’anorexie sur crise émotionnelle
Précautions
L’acore odorant a des propriétés répulsives devant les insectes nuisibles, les punaises entre autres. Il faut respecter les doses proposées car un surdosage peut entraîner des hallucinations visuelles.
Sevrage du Chanvre : les réactions de détoxification peuvent être fortes
Enfants, femmes enceintes ou qui allaitent : ne pas employer.
Il est préférable de prendre conseil auprès d’un médecin phytothérapeute avant d’entreprendre un traitement d’achillée odorant.
Conseils d’utilisation et cas vécus, de Maria Treben
Cette plante aquatique pousse surtout à proximité des étangs, des lacs, des mares et des rives d’eaux dormantes. Le rhizome rampe dans la vase des rives, et de nombreuses feuilles en glaive pouvant atteindre une taille de 1 m en sortent. La tige aplatie porte en son centre des épis coniques verdâtres à jaune-marron. La racine est grosse comme le pouce, atteint une longueur de 1 m et son goût est amer et épicé lorsqu’elle est fraîche. Elle est plus douce lorsqu’elle est sèche. On la récolte au début du printemps ou à la fin de l’automne.
La racine d’acore n’est pas seulement utilisée en raison de ses propriétés fortifiantes en cas de faiblesse générale des organes digestifs, d’aérophagie et de flatulences ainsi que lors de coliques, mais elle est également d‘un grand secours pour le traitement des maladies des glandes et de la goutte. La racine aide également à réchauffer et à évacuer les mucosités de l’estomac et de l’intestin paresseux. En cas de paresse du métabolisme et de l’intestin, elle est conseillée, de même que pour combattre l’anémie et de l’hydropisie.
Les personnes souffrant d’une maigreur sortant de l’ordinaire et pour lesquelles la perte de poids n’est pas due au manque de nourriture appropriée devraient boire de la tisane d’acore odorant et prendre de temps en temps un bain complet additionné d’acore. L’acore odorant est efficace contre le manque d’appétit, les lésions rénales et c’est un bon remède pour purifier tout le corps. La tisane aide même les enfants souffrant d’allergie aux céréales, une maladie de plus en plus fréquente ces derniers temps. La racine séchée mâchée lentement vient au secours du fumeur voulant se défaire d’une accoutumance au tabac. Le jus fraîchement pressé de l’acore, passé doucement à plusieurs reprises sur les paupières fermées, vient en aide aux personnes atteintes de faiblesse oculaire. On laisse le jus faire effet pendant quelques minutes et on rince à l’eau froide.
J’ai pu guérir maintes fois des engelures ou autres gelures à l’aide de bains chauds à l’acore odorant. L’on place les racines pendant une nuit dans de l’eau froide, le lendemain on les fait bouillir. On les laisse infuser cinq minutes. L’on baigne ensuite pendant environ 20 minutes les parties malades dans la décoction quelque peu refroidie, pas trop chaude. On peut la réchauffer et la réutiliser jusqu’à quatre fois. Ces bains sont également efficaces en cas de mains et pieds froids, il faut toutefois prendre ces bains dans ces cas-là aussi chauds que possible.
Un homme de 36 ans n’arrivait pas à se remettre de l’ablation d’une tumeur du foie. Il avait à intervalles de quatre à cinq semaines de violentes crises de fièvre. Le patient devait être transporté de Linz dans une clinique viennoise. Sa belle-mère me parla, ne sachant plus que faire, de sa maladie incurable. Il avait déjà des tubercules intestinaux qui déclenchaient les crises de fièvre. Il est évident que dans de tels cas graves la tisane doit être bue pendant quelques semaines de suite, sinon pendant plusieurs mois.
Au cours d’une excursion menant de la vallée de Weissenbachtal au Postalm, je rencontrai un couple de Bad Ischl qui descendait la montagne, équipés de lourds sacs à dos. Il voulait passer quelques jours sans souci dans un refuge de montagne.
A une halte, je me joins à ce couple, qui me raconta ce qui suit :
L’homme qui mesurait 1,85 met portait fièrement sa cinquantaine avait maigri de plus en plus l’année précédente, sans cependant connaître les raisons de sa maladie. Lorsque son poids ne fut plus que de 48 kilos, il entra, accompagné d’une infirmière, dans le cabinet de son médecin, qui était en train de téléphoner à un confrère. Il l’entendit dire : « Je vous envoie maintenant mon cas le plus désespéré : cancer du poumon! » C’est ainsi qu’il apprit involontairement le diagnostic des médecins. Une personne lui conseilla alors de mâcher abondamment de la racine d’acore odorant, afin de se déshabituer en même temps du tabac, et de boire, matin et soir, de la tisane d’achillée. Il reprit lentement du poids et comme il se sentait mieux, il n’alla plus chez le médecin. Ce n’est qu’environ six mois après qu’il se rendit dans le cabinet de son médecin. Celui-ci sursauta, s’appuyant des deux mains sur son bureau, et regarda avec stupéfaction cet homme qu’il croyait être depuis longtemps sous terre. Tout ce qu’il put lui dire à ce moment-là fut : « Qu’avez-vous ? » « J’ai mâché des racines d’acore odorant et bu de là tisane d’achillée.» « De la racine d’acore odorant ? Où en trouve-t-on ? » « On n’a pas besoin de la chercher, Monsieur le docteur, on l’achète dans n’importe quelle herboristerie pour peu d’argent ! » Cet homme avait déjà retrouvé son poids de 86 kilos et six mois après, il entreprenait sac au dos l’excursion en montagne au cours de laquelle je fis sa connaissance.
Chaque fois que je réfléchis au fait suivant, lorsque je le mentionne dans mes conférences ou lorsque je l’écris, comme je le fais maintenant, il m’apparaît comme une intervention divine, et j’en suis touchée jusqu’au plus profond de moi-même.
Ma mère était gravement malade et souffrait de terribles douleurs intestinales. Le médecin me dit un jour que je devais m’attendre au pire : elle avait un cancer de l’estomac. À cette époque, les simples ne me préoccupaient pas encore autant, bien que déjà je me servais de remèdes naturels et jamais de médicaments. Cette remarque du médecin m’épouvanta. Pendant la journée, je n’étais presque plus en état de vaquer à mes occupations et à mon travail. Je me couchai à huit heures du soir, ce qui était contraire à mes habitudes – ma journée commence à six heures du matin et se termine seulement vers onze heures du soir.
J’étais en train de réfléchir à la situation désespérée de ma mère lorsque la porte s’ouvrit et que mon mari entra, m’apportant une petite radio en disant : « Comme cela, tu ne seras plus aussi seule ! » J’entendis peu après une voix déclarer · « Ici le médecin de famille. La racine d’acore odorant guérit tous les troubles stomacaux et intestinaux. Même si ces troubles sont persistants, anciens ou malins. Prendre une tasse d’eau froide, y mettre une cuillère à café rase de racine d’acore odorant, laisser reposer pendant la nuit, les réchauffer légèrement le matin, le passer et en boire une gorgée avant et après chaque repas. Ce sont six gorgées par jour, il ne faut pas en boire plus. La tisane doit chaque fois être réchauffée auparavant au bain-marie. Ce traitement est efficace pour soigner tous les troubles de l’intestin; et de l’estomac, y compris le foie, la vésicule biliaire, la rate ; et le pancréas. » Toute heureuse, je racontai le lendemain matin à ma mère ce que j’avais entendu à la radio, mais elle me répondit seulement, avec un geste résigné de la main « Personne et rien ne peut plus m’aider! » Je me procurai les racines d’acore odorant et je l’utilisai comme décrit ci-dessus. Cela tient du miracle, mais je peux vous dire que 14 jours après, tous les maux de ma mère avaient disparu. Elle reprit 400 g par semaine, car elle avait fortement maigri. C’est cette expérience qui a provoqué mon intérêt croissant pour la phytothérapie et j’ai pu aider des personnes dans bien des cas désespérés. La racine d’acore odorant en particulier est toujours source‘ de succès étonnants.
La racine d’acore odorant permet d’équilibrer l’hypoacidité gastrique ou l’hyperacidité gastrique.
Une femme du Vorarlberg souffrit pendant deux années de douleurs gastriques et ne pouvait plus se passer de ses comprimés quotidiens. Sur mes conseils, elle but les six gorgées de tisane d’acore odorant et au bout de trois jours, les douleurs disparurent à tout jamais.
Une autre femme de Basse-Autriche souffrit pendant des années d’un ulcère du duodénum. Afin de pouvoir supporter les douleurs, elle devait prendre continuellement des médicaments. Elle ne supportait plus les aliments solides et n’avait aucun appétit. La racine d’acore odorant lm fut recommandée, et elle en prit les six gorgées conseillées. Suite à cela, les douleurs disparurent continuellement et au bout de six semaines, elle ne souffrait plus du tout, son appétit était revenu et elle mangeait la même cuisine traditionnelle que les autres membres de la famille.
Un vieil ecclésiastique souffrit pendant des années de diarrhées. Il s’était fait à l’idée qu’il en souffrirait toujours. Sur mes conseils, il commença à boire six gorgées quotidiennes de tisane de racine d’acore odorant. En peu de temps, l’intestin était guéri.
Un petit garçon qm avait constamment la diarrhée en dépit d‘un régime très sévère en fut guéri après avoir pris les six gorgées de tisane de racine d’acore odorant, son appétit revint et ses kilos aussi. Sa mère est plus qu’heureuse.
Un homme souffrait depuis dix ans de diarrhées sanglantes qui se répétaient 30 à 40 fois par jour. Son ami me raconta que cet homme si heureux de vivre et joyeux était devenu, ce qui était compréhensible, un homme rongé de chagrin. Tout ce qu’il avait essayé pendant toutes ces années n’avait servi à rien. Il alla relativement jeune en pension anticipée. Aux environs de Pâques, il commença, sans y accorder beaucoup de confiance, à prendre tous les jours six gorgées de tisane d’acore odorant, et en outre deux tasses de la tisane ébouillantée de souci. Mon étonnement fut grand lorsque je reçus une lettre de sa femme me disant qu’il avait repris le travail au début du mois de juin de la même année.
Formes d’utilisation de l’Acore odorant
Seuls les rhizomes sont utilisés.
Usage interne
Préparation de la tisane : la tisane de racine d’Acore odorant est seulement.fabriquée à partir de macération à froid. L’on fait macérer pendant une nuit une cuillerée à café rase de racines d’acore dans 1/4 de litre d’eau. Le lendemain matin, l’on réchauffe légèrement et l’on passe le tout. Avant utilisation, réchauffer la tisane au bain-marie.
Teinture de rhizome : elle est préconisée contre les troubles gastriques, les flatulences, en frictions contre le ramollissement des gencives et pour les bains de bouche.
Pour perdre l’habitude de fumer, on mâche de petits morceaux de rhizome lorsqu’on éprouve le besoin de fumer, ils calment et répriment l’envie de tabac. Aide ceux qui veulent se sevrer ou se détoxiquer du Chanvre.
Épice : en Inde, l’acore sert à aromatiser les douceurs et les compotes de fruits.
Jus frais : nettoyer avec soin les racines fraîches et les presser à l’état humide dans la centrifugeuse de ménage.
Apéritif et stomachique : aide à lutter contre les troubles digestifs et les brûlures gastriques. Efficace contre les flatulences, les digestions lentes, les brûlures d’estomac, l’hyperacidité gastrique, les gastro-entérites, l’inappétence, la prédisposition aux ulcères d’estomac, les symptômes de fermentation et les troubles de la sécrétion biliaire ainsi que la dystonie végétative de l’estomac.
Usage externe
Bains complets : faire macérer à froid environ 200 g de racines d’acore pendant la nuit dans 5 litres d’eau. Le lendemain, réchauffer jusqu’à ébullition, laisser infuser et ajouter à l’eau du bain (voir « Généralités » sous « Bains complets »).
La plante, au même titre que la camomille, aide à atténuer les tensions nerveuses et à trouver le sommeil.
L’extrait des rhizomes de l’Acore odorant s’avère être un bon cicatrisant quand il est appliqué sur les plaies et les blessures.
Pour l’usage externe, l’Acore odorant existe également sous forme d’huile essentielle
Indications thérapeutiques
L’acore odorant est une plante médicinale qui cible son action principale sur les troubles de l’estomac avec l’atonie digestive. L’acore est réputé pour enrayer les brûlures d’estomac ainsi que la dyspepsie, il élimine les gaz intestinaux. Il soulage en éliminant les vomissements et les coliques.
- Sevrage de cannabis
- Parasites intestinaux, Vers intestinaux, Amibiase, Ascaridiase, Oxyurose
- Catarrhe, Mucus
- Cystite, Infections urinaires, Candidose vaginale
- Urétrite, Inflammation de l’urètre
- Irritabilité, Énervement, Hypersensibilité
- Irritation intestinale, Polypose, Diverticulite, RCUH, Crohn, après une Gastro-entérite
- Nervosité, météorismes, goutte, digestion
- Lithiase biliaire, Calculs biliaires, Boue biliaire
- Néphrite, Pyélonéphrite
- Ballonnements, Gaz intestinaux, Crampes intestinales
- Digestion lourde, Indigestion, Repas copieux, Manque d’appétit
- Allergie, Rhume des foins, Asthme allergique
- Punaises, Infestations de punaises
Utilisation sous forme d’huile essentielle :
La pince coupante pour sectionner les entraves des conditionnements familiaux ; on peut la diffuser avant une réunion de famille
De la peine à écouter autrui ? Hop, une goutte d’Acore derrière les oreilles !
Sources :
• Au jardin d’Amel : www.aujardindamel.com
• Bien-être naturel : www.bien-etre-naturel.info
• Compléments alimentaires : www.complements-alimentaires.com
• Ethnoplants : www.ethnoplants.com
• Gedane : www.gedane.com
• Herborathèque : www.herboratheque.fr
• Home Jardin : www.homejardin.com
• Luontoportti : www.luontoportti.com
• Ma santé naturelle : www.masantenaturelle.com
• Mr Plantes : www.mr-plantes.com
• Wikipédia : www.fr.wikipedia.org
Pour en savoir plus :
La Santé à la Pharmacie du Bon Dieu de Maria Treben – Ed. Ennsthaler Steyr
Les conseils pratiques des plantes médicinales prodigués dans cet ouvrage ont fait des milliers de fois la démonstration de leur efficacité. Vendu à plus de 8 millions d exemplaires, dans 23 langues et déjà un grand succès en édition française. La santé à la Pharmacie du Bon Dieu – Conseils et pratique des simples (des plantes médicinales) de Maria Treben, vous donne des conseils sur les plantes médicinales. Ce livre présente 31 plantes majeures (les simples), des conseils généraux sur l’herboristerie (cueillette, séchage…), la recette de l’élixir du Suédois et comment faire face à diverses maladies. Il y a aussi des planches en couleurs, utiles pour faire la cueillette soi-même. Un livre très pratique pour tous ceux qui utilisent les plantes médicinales.
Bonjour,
Merci pour cet article que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. Je suis néanmoins assez surprise de ne trouver aucune mention de la durée du traitement, y compris dans les témoignages de Maria Treben.
Pouvez-vous m’apporter quelques précisions à ce sujet?
Un grand merci.
Cordialement,
Chris